Réflexion sur la conditions des déficients auditifs au Gabon.

Au sortir du festival sourd, madame ANGUILE MBA  a pu comprendre les difficultés que vit la population déficiente auditive du Gabon. Elle a alors initié ce mardi 19 aout 2014 après diverse réunion une séance de travail ayant pour but de trouver une solution urgente, immédiate et à long terme pour l’amélioration de la condition du sourd-muet dans notre pays.

Cette séance de travail a été ouverte à tous les différents acteurs. Elle a réuni les parents d’enfants déficients audits et des responsables d’associations de malentendants. Durant plus de trois heures, ils ont débattu sur les solutions envisageables pour l’évolution de la situation. Madame le Ministre a insisté sur la nécessité de prendre le problème dans sa globalité.

Différents problèmes ont été dégagés à savoir :

• la condition de la prise en charge sanitaire des populations déficientes auditives (prise en charge par la CNAMGS);

• le problème de la scolarisation des jeunes déficients auditifs. L’Ecole Nationale des Enfants Déficients Auditifs (ENEDA) a démontré des manquements criards ;

• une organisation au niveau des associations de personnes déficientes auditives pour l’uniformisation de la langue de signe. Trois courants se dégagent la Langue de Signe Gabonaise (LGS), la Langue de Signe Américaine (LSA) et la Langue de Signe Française (LSF) ;

• l’insertion professionnelle et sociale de cette population ;

• un problème de formation des formateurs des enseignants de l’ENEDA ;

• une prise de conscience de la population entendant des problèmes des déficients auditifs.

Une fois ces problèmes dégagés, madame le ministre a instruit ces collaborateurs présents de tout mettre en place pour faire avancer les choses.

Cette tâche sera dirigée par son conseiller en charge de la solidarité nationale. Le directeur de l’ENEDA a tenu à rappeler à madame le ministre l’existence d’une commission antérieure. Initié par le ministère de l’Éducation Nationale, cette commission a eu pour but de réfléchir sur l’amélioration des conditions éducatives des déficients auditifs au Gabon. Elle s’est soldée par un rapport présentant les conclusions de travaux.

Madame le ministre a insisté sur le fait de prendre le problème sous tous ses axes. Une proposition s’est dégagée : la mise en place d’une commission incluant d’autres ministères à savoir celui de la santé et de l’éducation nationale. À cela s’ajoute le renforcement des capacités des enseignants de l’ENEDA.